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Alors que la société Barilla vient de présenter une recette de pâtes carbonara inclusive, le président du MR rappelle son attachement à nos traditions.

Le président du MR regrette qu’aujourd’hui, tout devienne problématique et matière à crier à la discrimination, même une recette de cuisine. Car le projet marketing de cette marque de pâtes est surtout symptomatique d’une évolution inquiétante de la société, qui menace nos traditions et divise la société en sur-représentant des particularismes. C’est une nouvelle dérive wokiste qui encourage le communautarisme, ce que le MR n’acceptera jamais.

« Une société démocratique, c’est une société où il faut viser l’égale représentation de chacun », explique-t-il à la DH. « Cette sur-représentation, c’est tout l’inverse de la démocratie, car cela ne donne pas le même niveau de droit à tout le monde ».

Pour Georges-Louis Bouchez, il faut aussi cesser de nier qu’il y a des héritages qui font partie de l’identité culturelle d’un pays. Par exemple, il y a plus d’églises en Europe que d’autres lieux de culte car notre histoire a été marquée par nos racines chrétiennes. Cet héritage n’est pas seulement culturel, mais aussi religieux. « Nos traditions doivent être respectées », dit-il.

Au-delà de l’anecdote de la publicité Barilla, Georges-Louis Bouchez dénonce donc un climat global visant à remettre tout en cause ou à interdire certaines traditions comme le père Fouettard ou le Sauvage d’Ath. « Les interdire ne changera rien à la société dans laquelle on vit, sauf peut-être de séparer encore plus les gens et de voir des blocs s’affronter. Qu’on laisse les gens manger ce qu’ils veulent et comme ils le veulent sans laisser penser que ceux qui mangent des carbonaras ne respecteraient pas les autres », conclut-il.

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