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7 travailleurs flamands sur 10 souhaitent une réduction des allocations de chômage, a révélé Het Laatste Nieuws en début de semaine. Plus de 2 travailleurs flamands sur 3 se retrouvent donc dans les propositions du MR pour réformer le marché du travail. “Supprimer les allocations de chômage après 2 ans, plafonner les avantages sociaux en plus des allocations de chômage et baisser les impôts des travailleurs”, comme le mentionne Georges-Louis Bouchez. “Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il deviendra plus intéressant de travailler que de rester à la maison”.

“Les personnes qui perçoivent des allocations combinées à un logement social, le tarif social d’énergie et de télécom, la crèche gratuite, les transports publics, les médicaments et une aide alimentaire ont souvent plus à la fin du mois qu’une personne qui travaille. Car 1 200 euros deviennent ainsi rapidement 2 000, 2 200 ou 2 300 euros nets. Avec une telle somme, les gens n’ont pas envie de travailler. Nous dénonçons cette situation depuis des mois. Ceux qui travaillent devraient toujours recevoir plus”, déclare le président du MR.

Le Mouvement Réformateur souhaite que l’indexation automatique des salaires soit maintenue. “Cela protège le pouvoir d’achat de nos travailleurs, encore plus que dans nos pays voisins”, défend Georges-Louis Bouchez. ” Nous devons simultanément préserver la compétitivité de nos entreprises en limitant les augmentations supplémentaires de l’index. N’oublions pas que ce sont les entreprises qui créent de l’emploi.” Il considère l’enveloppe sociale comme un système qui nuit au travail. “L’argent de cette enveloppe est utilisé dans le but de faire augmenter davantage les allocations qui sont déjà indexées. Résultat : il n’y a presque plus de différences entre les allocations de chômage et le salaire minimum. Cela pose un grand problème.”

Le coût du travail pour les employeurs doit également baisser par rapport au salaire qu’ils payent à leurs employés. “Si vous touchez 2 000 euros nets, cela coûte près de 6.000 euros à votre employeur.”

 

Il faut arrêter la politique de gratuité de la gauche

“Nous pourrons diminuer les impôts uniquement si plus de gens se mettent au travail et si nous arrêtons la politique de gratuité de la gauche. La gratuité n’existe pas. Aujourd’hui, les gens qui travaillent paient les allocations de ceux qui ne veulent pas travailler”, affirme le Président du Mouvement Réformateur.

La Belgique fait partie des cinq pays de l’Union européenne avec le plus faible taux d’emploi. Si la Wallonie et Bruxelles étaient des pays, ils seraient respectivement avant-dernier et dernier dans le classement européen.

“Trois chiffres sont toujours liés : la charge fiscale, le taux d’emploi et le déficit budgétaire”, conclut Georges-Louis Bouchez. “Notre pays a un taux d’emploi trop bas de 72% (la moyenne de l’UE est de 75%), ce qui signifie que les personnes qui travaillent sont trop lourdement taxées pour payer les allocations des chômeurs et des malades de longue durée et pour financer d’autres dépenses publiques. Des dépenses (sociales) élevées et un faible taux d’activité avec moins de revenus sont à l’origine du déficit budgétaire de la Belgique, qui est presque le plus élevé de l’Union européenne.”

Comment réduire la pression fiscale ? “En utilisant les ressources publiques de manière plus efficace. En d’autres termes, en dépensant moins et mieux. Et en passant à un taux d’emploi de 80%, comme en Allemagne et aux Pays-Bas. Cela rapporterait à l’État annuellement 26 milliards de revenus directs et 40 milliards de revenus totaux grâce aux effets de retour. Quand on sait que l’impôt sur le revenu des personnes physiques représente environ 50 milliards, on peut faire une sérieuse baisse d’impôts avec plus de personnes au travail.”

Le MR est le vrai parti des travailleurs. Le travail est la meilleure politique sociale et la fiscalité doit servir à récompenser les personnes qui travaillent.

Revoir le débat sur Terzake