Dans une interview à la Dernière Heure, Georges-Louis aborde plusieurs thématiques : son parcours politique, ses valeurs libérales et ses passions. Il renouvelé son attachement à l’unité de la Belgique en rappelant que nous avions de nombreuses raisons d’être fiers d’être belges : notre industrie, nos valeurs d’exemple, nos personnalités font que dire « Je suis belge » à l’étranger est devenu une marque positive.
Valeurs libérales
Le président Georges réaffirme sa ligne libérale : « Le défi d’un président du MR, c’est d’affirmer avec force sa ligne parce que si on ne le fait pas, on n’est pas au rendez-vous démocratique »
« Si nous n’alignons pas une ligne politique qui va de la droite au centre-droit, il n’y a personne qui peut le faire au sein du paysage politique francophone. Nous avons une responsabilité démocratique à l’égard de certaines catégories de la population, notamment les classes moyennes et populaires. »
Le président du MR défend avec force la tradition libérale belge : « On est plus que jamais dans la tradition libérale belge. Beaucoup de personnes vont détester car, ils ne veulent pas la liberté des gens, ils veulent que l’État contrôle tout. Ils ne veulent pas récompenser le travail et préfèrent jouer le rôle de syndicat des allocataires sociaux. »
Il ajoute : « Je crois en la force valeurs libérales, qui émancipent l’individu. Je travaille pour que tout le monde ait un emploi et pour que chacun trouve sa voie, quel que soit origine, sa couleur de peau ou sa religion. Cela implique de respecter les individus et de ne pas considérer les gens comme des victimes. Le libéralisme permet à chacun de s’émanciper et de ne pas enfermer les gens dans une case »
Haters sur Twitter
Lors de l’interview, Georges-Louis Bouchez a dénoncé la problématique de certains comportements sur les réseaux sociaux et tout particulièrement sur Twitter : « Quand je vois les haters qui m’attaquent sur Twitter, on ne peut pas dire que le niveau vole haut ». Il poursuit : « Je vais tout le temps sur le terrain parce que ça montre l’état réel de l’opinion qui n’a rien avoir avec Twitter. La plupart des polémiques Twitter ne sont pas vues et ne sont pas senties comme problématiques. Elles ne vivent pas dans la population. »
La politique belge
Le président du MR affirme que l’erreur des partis est de tenter de gagner des voix alors il faut gagner les esprits et les cœurs : « La démocratie libérale repose sur la rationalité et sur la force de l’argument. Aujourd’hui on est sur la force de l’émotion et de la perception et c’est ce qui pose problème. Notre système démocratique n’est pas fait pour être dirigé par l’émotion ».
Pour les libéraux, les droits et les libertés sont un tout : il n’y a pas des droits supérieurs à d’autres. « Je ne supporte plus que la haine de la gauche soit acceptable, car on a considéré qu’il était acceptable d’avoir la haine contre une certaines parties de la population. Les deux extrêmes sont inacceptables et doivent être combattus. » Georges-Louis Bouchez le réaffirme : le MR ne négociera jamais ni avec le Vlaams Belang ni avec le PTB.
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