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En Flandre, il ne sera désormais plus autorisé de demander un logement social si l’on dispose d’une épargne importante. Georges-Louis Bouchez voudrait s’inspirer de ce modèle en Wallonie et à Bruxelles.

C’était prévu par l’accord de gouvernement flamand. Une personne qui dispose de plus de 25 580 euros d’épargne (40 940 euros pour un couple ou une personne seule avec enfant) ne pourra plus introduire de demande pour obtenir un logement social, quel que soit son revenu mensuel. Il s’agit de réserver ces logements publics à des personnes qui en ont vraiment besoin. La vérification se fera sur base des extraits de compte.

En Wallonie et à Bruxelles, il n’existe aucun plafond de ce genre, mais le MR voudrait que cela change et envisage le dépôt de textes dans les différents Parlements. « La décision prise en Flandre est tout à fait légitime », explique le président du MR à la DH. « Il est en effet logique qu’il y ait un contrôle du revenu et du patrimoine des locataires sociaux ».

En effet, Georges-Louis Bouchez estime que cette absence de plafond créé un piège à l’emploi. Quelle motivation un allocataire social aurait-il à travailler s’il bénéficie de toutes une série d’aides (notamment pour son logement) tout en ayant une épargne importante ? Pour le MR, c’est clair : avant de demander l’aide publique, il faut d’abord utiliser ses propres moyens. C’est plus équitable vis-à-vis des personnes qui travaillent (et qui ont donc des revenus trop élevés pour bénéficier d’un logement social, sans pour autant avoir de l’argent de côté). « L’aide sociale est là pour vous aider quand vous n’avez plus d’autres possibilités. Si vous avez de l’épargne, vous en avez, des possibilités », déclare Georges-Louis Bouchez.

Le MR estime que le plafond fixé en Flandre est raisonnable. « Avec un tel montant en épargne, vous avez de quoi payer un loyer de 1000 euros par mois pendant deux ans dans le privé », estime Georges-Louis Bouchez. Le MR voudrait même aller plus loin, en demandant aux personnes qui dépassent ce plafond d’épargne de quitter leur logement social. « Une personne qui n’entre plus dans les conditions doit quitter son logement afin de permettre à des personnes qui en ont vraiment besoin d’en bénéficier », conclut le président du MR.

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