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Le débat public en Wallonie est trop dominé par des voix de gauche. Le mot vient principalement des syndicats, des associations ou du secteur non lucratif. Comme si les chefs d’entreprise ne représentaient pas la société. “OK, ils sont toujours au travail et n’ont donc pas le temps de militer constamment, comme d’innombrables mécontents professionnels. Mais les chefs d’entreprise doivent se débarrasser de tout complexe et imposer leur agenda”, tel est le message encourageant de Georges-Louis Bouchez dans une interview accordée au Trends.

Les chefs d’entreprise sont souvent présentés comme “l’ennemi” par leurs opposants, alors qu’ils fournissent du travail, de l’activité et de la prospérité. Les gens devraient être beaucoup plus conscients de ce que les entreprises signifient pour leurs revenus, pour le trésor public et donc pour la société dans son ensemble. Les entrepreneurs ont le droit de s’exprimer car ils sont les moteurs de notre économie.

L’organisation patronale flamande Voka en est un bon exemple : avec ses études, ses manifestes, ses grandes réunions et ses offensives médiatiques, elle est une véritable référence en Flandre. C’est ainsi qu’elle accroît son impact sur la société. “En Belgique francophone, il existe des chefs d’entreprise dynamiques et forts qui peuvent aussi avoir un tel impact et je compte sur eux. Grâce à leur engagement, ils peuvent contribuer à la réforme et faire des choix stratégiques pour la Wallonie. C’est absolument nécessaire pour revitaliser notre économie”, a déclaré le président du MR.

Les entreprises wallonnes sont encore trop dépendantes des subventions et la gestion paritaire est également source de problèmes et de stagnation. “Ce n’est que par un discours offensif et sans complexe que nous pourrons changer les mentalités. La Wallonie a besoin d’investissements privés. Elle doit également attirer l’argent des Flamands. Notre région dispose de suffisamment d’atouts : une excellente situation géographique, des terrains disponibles et des personnes motivées et bien formées”, conclut le GLB.

Lire l’interview intégrale dans le Trends Tendances