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Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, a rendu visite aujourd’hui à la société de communication et de technologie Televic à Izegem. Son PDG Lieven Danneels l’a présenté aux représentants du Voka Flandre occidentale. Georges-Louis Bouchez a réitéré son plaidoyer en faveur d’un taux d’emploi plus élevé et d’une baisse des impôts. Il lui a été répondu que les travailleurs wallons sont plus que bienvenus dans la région.

13 000. C’est le nombre de Français qui traversent chaque jour la frontière pour travailler en Flandre occidentale. Alors que 6000 Wallons seulement traversent la frontière linguistique pour travailler dans cette province. « Il n’y a presque pas de chômage dans de nombreuses parties de cette province. Les entreprises ont même des difficultés à pourvoir les emplois vacants. Les demandeurs d’emploi wallons peuvent trouver leur bonheur ici, et la langue n’est pas nécessairement un problème », déclare le président du MR. « La Flandre a un taux d’emploi de 76%. En Wallonie, ce n’est que 65%. Dans ma ville de Mons, c’est encore pire : 53 %. Une plus grande mobilité de la main-d’œuvre fait partie de la solution pour atteindre un taux d’emploi de 80 % ». Georges-Louis Bouchez rappelle que mettre davantage de personnes au travail a un impact concret :  un salaire net plus élevé, des impôts plus bas, moins de dépenses sociales, un budget robuste et donc plus de marge pour investir, par exemple dans les infrastructures.

Un taux d’emploi de 80% garantirait chaque année 26 milliards de recettes directes et même 40 milliards de recettes totales à l’État grâce à tous les effets retour. Cela signifie que les impôts pourraient être sérieusement réduits, vu que l’impôt sur le revenu des personnes physiques représente 50 milliards.

Une Belgique moderne et efficace

Pour Georges-Louis Bouchez, préserver la compétitivité de nos entreprises est cruciale pour le pouvoir d’achat et le bien-être de la population. « Je propose donc qu’aucune cotisation sociale ne soit prélevée sur la dernière indexation de cette année. Ni pour les employés ni pour les employeurs. Cela signifie 500 millions d’euros supplémentaires pour augmenter les salaires et 1 milliard d’euros pour réduire les coûts des entreprises », propose-t-il.

Le président du MR a de nouveau plaidé avec force pour des réformes socio-économiques structurelles. Pour le marché du travail, la fiscalité, les retraites. Pour l’économie, la prospérité et le progrès de notre pays. Pour lui, pas besoin de nouvelles négociations communautaires en 2024. « La plupart des gens ne se soucient pas d’une réforme de l’État. Ils ont besoin d’un travail passionnant et d’un bon salaire. Moins d’impôts aussi. Et une énergie abordable et sûre. Pour donner un exemple, entre 1984 et aujourd’hui, notre PIB a augmenté de 160 %, tandis que nos dépenses publiques ont-elles augmenté de 240 %. Nos dépenses publiques ont donc fortement augmenté à partir du moment où la régionalisation du pays a été mise en œuvre. Je plaide pour une Belgique moderne et efficace. Une Flandre forte garantit une Belgique plus forte et vice versa. La Flandre et la Wallonie sont les meilleures clientes l’une de l’autre. La Flandre a donc tout intérêt à ce que la Flandre se porte bien”, conclut Bouchez.

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