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Actiris est chargé de favoriser l’accès à l’emploi et à la formation à Bruxelles. Pourtant, la Région affiche un taux d’emploi très faible : 62%. L’argent public dévolu à Actiris est-il bien utilisé ? C’est ce que le MR veut savoir.

« Le premier problème économique de notre pays, c’est le taux d’emploi, qui est beaucoup trop faible », explique le président du MR Georges-Louis Bouchez. « Or, pour relever les nombreux défis auxquels la Belgique fait face (climat, vieillissement, rénovation des infrastructures…), nous avons besoin de développement économique, ce qui implique que plus de personnes doivent travailler ».

Il y a des difficultés particulières en Wallonie et à Bruxelles, où le taux d’emploi est plus faible qu’ailleurs. « En cas de dysfonctionnement des politiques de l’emploi, ce sont toujours les plus précaires et les minorités qui sont les plus fragilisé », rappelle Georges-Louis Bouchez. « La meilleure politique d’intégration, c’est l’emploi ! »

Selon Actiris, 75% des demandeurs d’emploi à Bruxelles sont d’origine étrangère. « L’accès à l’emploi et à la formation restent le problème », souligne le président du MR bruxellois David Leisterh. « Il ne faut pas nier le racisme ou discrimination bien sûr, mais cela n’explique pas tout. Les entreprises ne trouvent pas le personnel nécessaire, or c’est le job d’Actiris ».

Actiris reçoit pourtant 700 millions d’euros chaque année. Un montant financé par les impôts des bruxellois. Pour un taux d’emploi d’à peine 62%, le plus faible du pays.

« Nous demandons un audit d’Actiris car chaque euro investi dans Actiris à BXL doit être un euro efficient », conclut David Leisterh. « Actiris doit être un moteur pour l’accès à l’emploi, surtout pour les minorités ».